Le bonheur fait acte de présence qu’à titre posthume dans ma vie. La magnitude de mes gestes, n’avaient que pour noyaux cette femme, par cette lumière blanche de lune je fais danser ma plume. Sur cette feuille absente de marquage comme l’espoir inexistant dans mon pauvre petit monde. Une lumière de bougie excitée guide mon poignet, je n’ais pas la voix il faut faire ressortir ses mots. Entre chaque aspiration sur ma cigarette je fais apparaitre des mots qui ne connaitront jamais le son de ma voix, de l’encre qui s’agite faisant donner l’âme a une page aussi vide que mon corps. Des phrases, des mots qui ne connaissent qu’une fin dès la minute ou je trouve un sens a se que j’écris, des débuts de phrase qui me viennent en même temps mais qui ne s’accorde pas forcement.
Bienvenue dans ma vie, une vie qui n’a pas de sens ou du moins jusqu’au coucher de soleil quotidien.